Résolution de l'ONU 55/282 du 7 septembre 2001
L’Assemblée générale,
Rappelant sa résolution 36/67 du 30 novembre 1981, par laquelle elle a déclaré que le troisième mardi de septembre, jour d’ouverture de la session ordinaire de l’Assemblée générale, serait officiellement proclamé Journée internationale de la Paix et observé comme tel et qu’il serait consacré à la célébration et au renforcement des idéaux de paix, tant au sein des nations et des peuples qu’entre ceux-ci,
Rappelant également ses autres résolutions sur la question, dont la résolution 55/14 du 3 novembre 2000,
Réaffirmant que l’observation et la célébration de la Journée internationale de la Paix contribuent à renforcer les idéaux de paix et à atténuer les tensions et les causes de conflit,
Considérant que la Journée internationale de la Paix offre une occasion de faire cesser la violence et les conflits dans le monde entier et qu’il importe par conséquent de la faire connaître et observer le plus largement possible au sein de la communauté mondiale,
Souhaitant appeler l’attention sur les objectifs de la Journée internationale de la Paix et, à cette fin, fixer pour la célébration annuelle de la Journée une date qui soit distincte de celle de l’ouverture de la session ordinaire de l’Assemblée générale,
1. Décide qu’à compter de la cinquante-septième session de l’Assemblée générale, la Journée internationale de la Paix sera observée chaque année le 21 septembre, jour dont il faudra faire savoir à tous qu’il sera celui de la célébration et de l’observation de la paix ;
2. Déclare que dorénavant, la Journée internationale de la Paix sera observée comme une journée mondiale de cessez-le-feu et de non-violence, pendant la durée de laquelle toutes les nations et tous les peuples seront invités à cesser les hostilités ;
3. Engage tous les Etats Membres, les organismes des Nations Unies, les organisations régionales et non gouvernementales et les particuliers à célébrer comme il convient la Journée internationale de la Paix, y compris au moyen d’activités d’éducation et de sensibilisation, et à oeuvrer, de concert avec l’Organisation des Nations Unies, à l’établissement d’un cessez-le-feu mondial.