Paris : Rassemblement Ile-de-France pour la Journée internationale de la Paix

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A Paris, place de la République, à l’appel du collectif « En Marche pour la Paix » Ile-de-France, ce samedi 19 septembre 2020, nous étions une centaine à célébrer la Journée internationale de la Paix ainsi que la Journée Mondiale Clean Up Climat. A ce nombre nous pouvons ajouter les cyclistes arrivant de la manifestation de cyclistes pour la Palestine, 30 environ en cette veille de l’arrivée du Tour de France. La déclaration du collectif Ile-de-France a été lue à trois voix (voir plus bas).
Des kurdes, des sahraouis, des russes, des associations pour la Paix en Palestine, une élue municipale notamment ont alterné chants et déclarations avec des poèmes et « le déserteur » de Boris Vian chanté par tous.

Une très belle ambiance chaleureuse réunissant bon nombre de membres du collectif « En Marche pour la Paix » Ile-de-France, mais avec, hélas, insuffisamment de monde présent, sans doute compte tenu des circonstances. Nous avons prévu d’en analyser les raisons. Merci au PCF d’avoir assuré la logistique.

Pour le Collectif
Yves-Jean Gallas

Au salon Zen à Paris, le 4 octobre, sur la thématique « le bonheur conduit-il à la paix ? »,
une conférence de Roland Nivet : La paix est-elle possible ?


Collectif En Marche pour la Paix Ile-de-France
 

Journée internationale de la Paix

Rassemblement du 19 septembre 2020 à Paris

« Ensemble pour la Paix et contre le dérèglement climatique, pour la justice sociale et les droits humains, pour le désarmement nucléaire »

Intervention du collectif « En Marche pour la Paix » Ile de France

Ce rassemblement à l’occasion de la journée internationale de la paix décidée par les Nations-Unies est organisé par le collectif « En Marche pour la Paix » comprenant plus de 150 organisations, associations, partis politiques, syndicats. De telles initiatives sont prises aussi dans de nombreuses villes de France et du monde.

En 2020, nous commémorons à la fois les 75 ans de la création de l’ONU et les75 ans d’Hiroshima et Nagasaki : à la fois l’horreur absolue de la démonstration que les moyens existent pour faire exploser la planète et un accord pour créer les conditions concrètes pour que la paix avance dans tous les pays. Malgré cela, les budgets d’armement n’ont jamais été aussi forts et leur montant total d’une année sur l’autre reste hélas stable. Le budget des Nations-Unies est entre 150 et 200 fois inférieur aux dépenses mondiales d’armement. Tant que ce déséquilibre énorme existera, il est difficile que la paix progresse de manière significative.

Mais, cependant, une grande victoire, la prochaine mise en œuvre du Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN) qui ne nécessite plus que la ratification de 6 pays sur les 50 nécessaires. Nous exigeons du gouvernement français sa ratification par la France. Cela a été en grande partie obtenu par la mobilisation de très nombreuses ONG dans le monde, dont plusieurs font partie du collectif français « en Marche pour la paix » : pour cela, nous avons tous été honorés par le Prix Nobel de la paix en 2017.

La pandémie actuelle du Covid19 reste un sujet de préoccupation mondial pour les femmes et les hommes mais aussi pour les gouvernements : à ce titre, on peut dire que c’est un révélateur du fonctionnement d’une société.

Si nous n’en étions pas déjà convaincus, parler de paix sans envisager tout de suite les conditions de la faire avancer ne sert à rien, c’est du bavardage inutile. C’est en cela que l’ONU a apporté une contribution décisive avec les 8 domaines d’action de la Culture de paix et les 17 Objectifs du Développement Durable, les ODD. C’est tous les jours, dans notre environnement quotidien que nous devons faire progresser la mise en œuvre de ce qui constitue un guide d’action, un aide-mémoire des sujets à ne jamais perdre de vue. La démonstration a été faite que le dérèglement du climat avec ses conséquences dramatiques est un problème politique primordial : paix et climat sont intimement liés.

Rappelons les domaines d’action de la culture de la paix : en premier lieu l’éducation pour tous, puis le développement économique et social durable, le respect de tous les droits humains, l’égalité entre les femmes et les hommes, la participation démocratique, le développement de la tolérance, de la compréhension et de la solidarité pour abolir les guerres et les conflits violents, la communication participative et la libre circulation de l’information et des connaissances, et enfin la promotion de la paix et de la sécurité internationales.

Cette énumération et ce rappel montrent bien que le combat pour la paix est complètement intégré dans le combat pour la justice sociale, la démocratie, contre toutes les violences physiques et morales. Ce n’est pas un surcroit d’âme mais à la fois une condition et une conséquence, selon le point de vue que l’on prend, pour la vie en commun, avec ses proches, dans son quartier jusqu’à la planète. L’énormité des budgets militaires dans le monde bloque un grand nombre d’avancées indispensables. La part dans ceux-ci des dépenses pour l’arme atomique constitue un scandale suicidaire.

Nous avons résumé ces exigences en disant avec force « Stop les guerres, Stop les violences, Stop la misère, Stop les injustices », à titre individuel et dans chacune de nos associations, partis politiques, syndicats, avec leur spécificité. C’est cela qui fait société.

L’élitisme plein de morgue de nos actuels gouvernants a été battu en brèche par la démonstration qui a été faite dans le cadre de la lutte contre le coronavirus : des rôles essentiels étaient tenus par des personnes dont on refusait de prendre en compte leurs compétences et leur professionnalisme. On retrouve cette démonstration dans la lutte des gilets jaunes mais aussi dans les revendications syndicales dont l’objectif est de faire progresser toute la société.

Au-delà des Marches pour la paix, le collectif des marches pour la paix :

  • A organisé le vendredi 18 septembre de 18h à 20h une visioconférence pour permettre l’expression de la diversité des organisations qui appellent au succès de la Journée internationale de la Paix et aux Marches du 19 septembre,
  • S’adressera à tous les élus, qu’ils soient parlementaires ou maires, pour souligner ces urgences,
  • Organisera le samedi 26 septembre de 16 h à 18 h30 une visioconférence à participation internationale afin de souligner l’urgence d’une ratification du Traité d’Interdiction sur les Armes Nucléaires (TIAN) adopté à l’ONU le 7 juillet 2017 par le plus grand nombre d’États et en particulier par les États possédant des armes nucléaires,
  • S’adressera à l’ensemble des ambassades présentes sur le territoire français pour demander que partout les États respectent l’aspiration des peuples à la paix et le droit international en ce qui concerne l’élimination de toutes les armes de destruction massive et l’affectation des crédits en faveur de la réalisation des objectifs du développement durable, de la protection de la planète et d’une sécurité humaine aux dimensions économiques, sanitaires écologiques et sociales,
  • Affirmera sa solidarité avec toutes les luttes sociales qui portent les valeurs et objectifs des 8 domaines de la Culture de la Paix, des Objectifs du Développement Durable et des conclusions de la conférence de Paris sur le climat.

C’est notre mission à tous de faire avancer la paix, partout.

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